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Nouvelle page, l’application pour accéder aux contenus augmentés des ouvrages munis d’une couverture connectée à l’image de Gobo#3.
Si le livre imprimé cohabite aujourd'hui avec ses versions numériques, rares sont les exemples d'une relation fertile et innovante entre ces deux univers. C'est pourquoi la région Basse-Normandie, le Centre Régional des Lettres de Basse-Normandie et Relais d'sciences ont lancé début 2015 un laboratoire vivant d'explorations entre bande dessinée et numérique, baptisé “Nouvelle Page”. L’agence Casus Belli s’est très rapidement associée à ce projet passionnant et s’est inscrite dans cette démarche.
Son principe : au contact d’auteurs, de créateurs numériques et d’équipe de recherche, permettre à des lecteurs et passionnés de BD d’imaginer de nouveaux usages de lecture mixant numérique et papier.
Cette approche “Living Lab” repose sur des principes de co-création et d’expérimentation en grandeur réelle, stimulés par des défis sociétaux, économiques, sanitaires, culturels ou environnementaux. C’est une méthode où les citoyens, clients, consommateurs, habitants, publics, ... sont considérés comme des acteurs clés des processus de recherche et d’innovation. Un projet Living Lab revendique de permettre à une population d’influer sur les évolutions de notre société et d’en appréhender les enjeux sociaux, culturels et économiques.
Au cours des nombreux ateliers qui ont ponctué l’année 2015, un concept de “couverture connectée” a émergé. Son principe : intégrer des puces NFC dans une couverture de livre ou une jaquette, permettant à des contenus augmentés de vous être délivrés par l’intermédiaire de votre smartphone.
Soucieux de donner corps à ce concept, la Région Basse-Normandie a choisi de financer le prototypage et la fabrication de cette “couverture connectée”. L’agence Casus Belli, le collectif GOBO et Relais d’sciences se sont alors réunis à la Maison de la recherche et de l’Imagination de Caen pour réaliser ensemble le troisième numéro de la revue Gobo.
Imaginée et réalisée en une journée, lors d’un atelier immersif en présence de tous les contributeurs, cette revue constitue une première tentative, avant tout poétique, d’explorer quelques unes des potentialités de cette “couverture connectée”.
